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Message par Invité Mer 2 Sep - 18:35

Pour que vive la France
Les propositions : la France à nouveau
Chapitre 12 : ORDRE ET SECURITE
 
La paix et la sécurité comptent parmi les fondements de la civilisation. Sans cet ordre bénéfique, plus rien n'est possible, ni le commerce, ni les sciences, ni les arts, car à sa place s'instaure le règne de l'arbitraire et de la force violente. "Quand Syracuse est prise, Archimède est égorgé et tant pis pour le théorème!" Aucune nation ne peut s'édifier ni survivre dès lors que l'insécurité s'abat sur son territoire. Les lois, les valeurs et la morale sont bafouées et se développe alors un processus de régression qui conduit à la barbarie.
La question de la sécurité publique ne concerne donc pas seulement la protection des personnes et des biens. Quelle que soit l'importance de cette préoccupation, l'enjeu est encore plus grand car il intéresse l'avenir même de la nation. Celle-ci ne peut en effet s'épanouir que si ses membres voient leurs relations régies par des normes morales et des lois indiscutables et s'il existe une force supérieure et légitime qui puisse les faire respecter. Telles sont les conditions pour que règnent l'ordre et l'harmonie civiques sans lesquels il n'y a plus de nation civilisée.
 
Refuser l'insécurité
 
Or, aujourd'hui, en France, la paix civile est menacée. Avec le développement de la délinquance et de la criminalité, notre pays s'enfonce dans un processus régressif de destruction des formes civilisées de la vie sociale.
De cinq cent mille dans les années soixante, le nombre annuel des crimes et des délits a atteint en 2006 le total de trois millions sept cent vingt cinq mille. Certes il avait dépassé le seuil des 4 millions en 2001 et 2002, mais si l'on observe les coups et blessures, leur nombre a augmenté de 41 p. cent entre 2001 et 2006. Et encore ne s'agit-il là que des méfaits recensés. On sait en effet que beaucoup d'infractions ne sont plus enregistrées, les victimes renonçant à porter plainte. Elles sont dissuadées de le faire ou s'en dissuadent elles-mêmes devant l'inutilité de la démarche.
En effet, le très officiel Institut des hautes études de la sécurité intérieure affirme, à la suite d'une enquête effectuée fin 1999, que "le total des délits cités par les sondés serait cinq fois supérieur aux statistiques officielles". Si bien que le nombre réel de crimes et délits commis en France se monterait à 17,5 millions! D'ailleurs, chacun peut se rendre compte par lui-même de l'importance du mal puisque la délinquance a pénétré notre vie quotidienne. Qui n'a pas été, personnellement ou au travers de l'un de ses proches, victime d'un cambriolage, d'un vol à la tire, d'une agression ou d'un racket? L'insécurité a envahi notre univers ; dans les villes elle est omniprésente, dans les rues, à l'école, dans le bus, dans le train.
Les causes de cette évolution catastrophique sont nombreuses. Montée de l'immigration, relâchement général des mœurs et décomposition des cadres traditionnels de la société, autant de facteurs qui ont joué un rôle déterminant dans le déclenchement de ce funeste phénomène. Mais, dans ce domaine comme en beaucoup d'autres, les représentants du système politico-médiatique ont constamment cédé du terrain, manifestant à l'égard du crime et de la délinquance un laxisme inquiétant.
 
Halte au laxisme judiciaire
 
Cette attitude n'est pas le fruit du hasard ou de la simple lâcheté. Elle trouve en réalité son origine dans la philosophie pénale qui imprègne l'établissement depuis le début des années soixante. Selon cette doctrine, les délinquants et les criminels ne sont pas responsables de leurs actes. S'ils volent ou s'ils tuent, ils ne sont pas fautifs, seule est coupable la société qui leur a imposé une enfance difficile, les a privés de travail ou les place dans une situation d'exclu, de déraciné ou de clandestin.
Ainsi en vient-on à nous expliquer que les criminels et les délinquants ne sont au fond que des victimes, au même titre que ceux qu'ils ont agressés ou dépouillés. Les punir sévèrement serait donc injuste car, s'ils sont malades, c'est à leur guérison qu'il faut travailler. D'où la nécessité de privilégier la prévention et la réinsertion, mots d'ordre principaux des doctrinaires de l'établissement. N'ayant pas, à leurs yeux, de réelle justification, la répression doit donc être réduite à sa plus simple expression. Inutile dès lors de construire de nouvelles prisons, de moderniser et de soutenir les forces de police. Il convient au contraire, selon cette logique absurde, de réviser le code pénal dans le sens du laxisme, de limiter les poursuites et de multiplier les remises de peine.
Ainsi, alors même que la criminalité augmentait massivement, la durée effective des peines se réduisait comme peau de chagrin, pour n'être plus aujourd'hui que de treize ans, en moyenne, pour un crime de sang et de sept ans pour un trafic de drogue. La peine de mort dans ce contexte ne pouvait qu'être abolie et remplacée par une peine incompressible de trente ans, laquelle n'est plus que très rarement prononcée. Quant à la petite et moyenne délinquance, elle n'est pratiquement plus réprimée.
 
Non à l'inversion des valeurs
 
Comment s'étonner dès lors que la police soit démobilisée et les citoyens désorientés? Avec la généralisation de l'impunité pour les délinquants et les criminels, s'est développé en effet un phénomène d'inversion des valeurs qui se révèle profondément choquant. Ainsi, dans les prisons, ce sont les détenus qui ont vu leur sort amélioré depuis vingt ans, alors que le statut, les conditions de travail et de rémunération des gardiens n'ont été que très faiblement revalorisés. Dans les médias, la moindre bavure policière est montée en épingle et donne l'occasion aux journalistes de placer les voyous sur le même plan que les forces de l'ordre, quand ils ne sont pas présentés purement et simplement comme leurs victimes.
Par ailleurs, lorsqu'un Français commet une agression sur un immigré, l'événement fait toujours grand bruit mais, si les rôles sont inversés, l'affaire est étouffée et l'identité de l'agresseur la plupart du temps occultée. Les petits délinquants qui pratiquent le vol à la tire ou le racket, ceux qui agressent ou terrorisent les conducteurs de bus ou les contrôleurs de la SNCF ne sont généralement pas inquiétés. En revanche, chaque fois qu'un Français entreprend de se défendre lui-même, il est poursuivi, jugé et souvent condamné.
Les Français ont ainsi l'impression que s'est instaurée une justice à deux vitesses : celle qui s'impose aux citoyens normaux insérés dans notre société et celle qui s'applique aux marginaux généralement immigrés en rupture avec le système. Les premiers se voient appliquer la loi dans toute sa rigueur et sont impitoyablement poursuivis pour un retard de paiement d'impôt ou pour une contravention au stationnement. Les seconds bénéficient d'une totale indulgence et d'une quasi-impunité, même pour des délits relativement graves. Mais pourquoi s'étonner de cette différence de traitement? Lorsque seul compte le rapport de force, peut-on encore reprocher à l'employé de la SNCF, surtout s'il est chétif, de contrôler la vieille dame française plutôt que le groupe de loubards agressifs? Malheur alors à la grand-mère qui a oublié de composter son billet et tant mieux pour les voyous qui ont resquillé.
 
Pour rétablir l'ordre
 
Mais si les valeurs sont inversées et l'insécurité généralisée, c'est à son tour le fonctionnement de la société tout entière qui se dégrade. "L'ordre, et l'ordre seul fait en définitive la liberté, écrivait Péguy, le désordre fait la servitude." N'est-ce pas d'ailleurs ce qu'on observe dans les banlieues de nos villes? Ainsi, dans certaines zones où les forces de police ne pénètrent plus et où la loi n'est plus respectée, les services publics comme la Poste ou EDF éprouvent les plus grandes difficultés à effectuer leur travail, les autobus tombent dans des embuscades, les commerces ferment, l'enseignement dans les écoles devient de plus en plus difficile à assurer. Et les habitants ne peuvent plus vivre librement et normalement.
Pour mettre un terme à cette situation intolérable, le Mouvement national républicain entend faire du rétablissement de la sécurité une priorité absolue à laquelle devront être consacrés tous les moyens nécessaires et le plus rapidement possible. À cette fin, nous aurons recours à la fois à la prévention et à la répression.
Mais, pour nous, la prévention ne consiste pas à négocier avec les délinquants pour leur "acheter" la paix civile en leur offrant, aux frais du contribuable, vacances, stages ou activités sportives. La vraie prévention passe par l'éradication des causes de la délinquance.
 
L'expulsion des hors-la-loi étrangers
 
De ce point de vue, la politique de maîtrise de l'immigration, telle que prévue par le MNR, ne peut avoir que des effets bénéfiques pour la sécurité. L'immigration est en effet une source majeure d'insécurité. Chaque Français en est d'ailleurs convaincu par son expérience personnelle comme par la lecture des journaux. En dépit de la censure qui consiste à utiliser le terme pudique de "jeune" en lieu et place d'"immigré", chacun a compris que les plus gros foyers de délinquance correspondent aux quartiers à forte densité immigrée et que beaucoup d'actes délictuels ou criminels ne sont pas le fait de Français de souche. Les statistiques sont d'ailleurs éloquentes : alors qu'ils ne constituent officiellement que 7 p. cent de la population totale, les immigrés représentent 27 p. cent de la population carcérale, sans compter les binationaux, avec lesquels ce chiffre serait porté à plus de 60 p. cent. Le rappel de ces données, s'il indispose les bonnes âmes de l'établissement, révèle pourtant une réalité irrécusable qui n'a d'ailleurs rien de surprenant.
Si les immigrés violent la loi dans des proportions bien supérieures aux Français, ce n'est pas en raison de leur qualité d'étrangers mais du fait de leur condition de déracinés. Voilà une population qui se trouve coupée de ses attaches, vivant dans un pays dont elle connaît mal les règles et dont elle ne partage pas la morale. Ne se sentant plus liés par leurs propres lois et n'admettant pas celles du pays où ils résident, les immigrés se croient trop souvent libérés de toute contrainte. Et que dire de ceux qui vivent clandestinement sur notre sol? Privés d'existence légale, ils ne peuvent survivre que par des pratiques illégales, au mieux le travail au noir, mais bien souvent le vol ou le trafic de drogue.
Dès lors, il est nécessaire de procéder à l'expulsion des clandestins et des délinquants ainsi qu'à la déchéance de leur nationalité pour les Français de fraîche date qui commettent des crimes ou des délits, mesure figurant d'ailleurs déjà dans le code de la nationalité. Il faut aussi revenir sur la décision de M. Sarkozy de supprimer la double peine afin que les immigrés condamnés puissent être effectivement expulsés. Plus globalement, c'est donc la politique d'immigration du MNR qui permettra d'assainir la situation dans de nombreuses villes de notre pays. En effet, beaucoup de délinquants immigrés étant des multirécidivistes bien connus des services de police, leur départ débarrassera en peu de temps le territoire français des bandes de malfrats étrangers qui l'écument, améliorant ainsi d'un coup la sécurité publique.
 
La prévention par les familles et par l'école
 
La politique de prévention que nous proposons s'appuiera par ailleurs sur la famille considérée comme un instrument d'éducation et de réenracinment moral. La politique familiale du MNR, qui rend possible la présence de la mère au foyer et favorise l'encadrement des enfants par les parents, contribuera amplement à redonner aux jeunes gens un cadre de valeurs et à prévenir de ce fait la délinquance juvénile.
Les effets bénéfiques de cette politique seront encore renforcés par des mesures visant à rétablir le sens de la responsabilité des parents à l'égard de leurs enfants. Dans cet esprit, nous voulons réduire, voire supprimer, les allocations familiales pour les enfants mineurs commettant des délits. De même, les parents seront tenus de payer sur leurs propres deniers les indemnisations liées aux forfaits perpétrés par leur fils ou leur fille mineur.
Quant à l'école, la politique préconisée par le MNR permettra d'inverser la tendance. Au lieu qu'elle demeure un terrain favorable au développement de la violence, nous en ferons de nouveau un instrument d'apprentissage des règles de morale et de discipline.
 
Organiser la répression
 
De la sorte, par l'action convergente de la politique scolaire et familiale ainsi que par celle de l'immigration, nous pourrons créer progressivement les conditions d'une diminution significative de l'insécurité. Cette prévention ne pourra cependant suffire pour rétablir la sécurité publique. Aussi sommes-nous favorables à ce que, le crime ou le délit étant commis, il soit sévèrement réprimé car la répression est la seconde condition du retour à la paix civile.
À cet égard, le MNR fera prévaloir une philosophie pénale radicalement différente de celle qui anime les idéologues de l'établissement politiquement correct. Une philosophie qui repose sur une haute idée de la personne humaine. Pour nous, l'homme est un être libre qui n'est pas intégralement déterminé par son environnement ou par la société, et qui, en tant que tel, est donc pleinement responsable de lui-même et de ses actes. Il peut faire le bien comme le mal. Aussi, lorsqu'il commet un forfait, doit-il être sévèrement sanctionné par une peine dont la fonction se révèle essentielle à double titre.
 
Pratiquer la dissuasion
 
En premier lieu, des peines sévères dissuaderont celui qui est tenté par un méfait de passer à l'acte et le MNR entend pour cette raison instaurer une politique de dissuasion des crimes et des délits. Contrairement à ce que certains prétendent, nous considérons la dissuasion comme efficace, car tous les crimes ne sont pas passionnels et beaucoup de délinquants sont capables de raison. Certains voleurs font même un calcul de rentabilité : "Si je gagne 10 000 euros par mois grâce à mes cambriolages et que je ne risque pas plus de six mois de prison tous les cinq ans, cela vaut la peine." Mais si, en revanche, la répression est rigoureuse et si le risque encouru est grand, la dissuasion devient alors effective.
D'ailleurs, est-ce un hasard si l'augmentation du nombre des crimes et des délits est allée de pair avec la réduction de la durée moyenne des peines? En réalité, ceux qui contestent le caractère dissuasif de la sanction pénale sont fréquemment de mauvaise foi. Ainsi, parce qu'ils sont partisans du laxisme judiciaire pour des raisons idéologiques, ils s'efforcent de dénier toute efficacité à la dissuasion, mais ce sont curieusement les mêmes qui, dans un domaine bien différent, réclament une répression toujours plus féroce contre les chauffards ou contre les auteurs de délits "racistes".
Pour le MNR, la peine est donc utile et bénéfique à la société, d'autant qu'elle répond à une autre nécessité, plus fondamentale car plus sacrée, celle de la réparation.
 
Pour des peines réparatrices
 
Lorsque le crime a été commis, le tort causé à la victime et à la société doit être réparé. Il doit s'agir d'une réparation matérielle sous forme de dommages et intérêts, mais aussi d'une réparation morale, indispensable pour que la justice s'exerce pleinement. Nous estimons en effet que la transgression des valeurs, des normes et des lois, doit être payée d'une peine réparatrice. Tel est d'ailleurs le sens de la peine de mort. Car, si la peine capitale remplissait une fonction de dissuasion très puissante, elle revêtait, au-delà de cet aspect utilitaire, une dimension quasi morale qui constitue sans aucun doute la principale justification de cette peine.
En effet, l'importance que la société attache aux valeurs se mesure à la gravité des peines encourues par ceux qui les bafouent : plus les sanctions sont lourdes et plus les valeurs sont élevées. Si ceux qui agressent une personne n'ont à subir qu'une peine dérisoire, cela signifie que l'intégrité physique des individus ne mérite pas d'être défendue.
De même, si ceux qui donnent la mort ne sont pas voués en conséquence à un châtiment terrible, c'est que la vie humaine compte pour peu dans notre pays. Mais, si la vie innocente est sacrée, ceux qui la détruisent doivent encourir une peine terrible. C'est pourquoi nous proposons que le rétablissement de la peine capitale soit soumis à référendum.
 
Pour la tolérance zéro
 
Pour que la répression retrouve cependant toute son efficacité, le MNR préconise par ailleurs d'appliquer systématiquement la technique dite de la tolérance zéro qui consiste à n'admettre aucun délit sans le sanctionner.
Le laxisme généralisé qui prévaut actuellement pour les méfaits mineurs est en effet très lourd de conséquences. Ce sont d'abord ces infractions qui, au quotidien, rendent la vie impossible à bon nombre de nos compatriotes. Insultes, menaces verbales, chahuts nocturnes, graffiti sur les murs, détérioration des équipements publics font tomber tous les cadres et les usages qui caractérisent une société civilisée. Les honnêtes citoyens amenés à vivre dans un tel environnement se trouvent dès lors confrontés à une pression psychologique indigne d'un pays développé.
Quant aux voyous, voyant qu'ils peuvent se livrer impunément à ces exactions, ils acquièrent progressivement la conviction qu'il n'existe ni règles ni sanctions et qu'ils ne courent aucun risque à commettre des forfaits plus grands. Se trouvent alors réunies les conditions d'une explosion de la délinquance et de la criminalité. Toutes les études montrent en effet que les délits graves, voire les crimes, sont d'autant plus nombreux que les délits mineurs restent impunis.
Aussi proposons-nous de mettre en œuvre une politique de répression systématique et rigoureuse de tous les délits, y compris les plus petits, qualifiés pudiquement d'incivilités par le vocabulaire politiquement correct. Une politique de ce type a été appliquée en son temps et avec succès à New York. Encore faut-il, pour adapter ce modèle à notre pays, rétablir l'efficacité du système de répression.
 
La chaîne de la sanction
 
Nous voulons en effet que s'installe dans l'esprit du délinquant ou du criminel potentiel la certitude du châtiment. Or, aujourd'hui, le laxisme est tel que c'est plutôt l'assurance de l'impunité qui s'impose à lui. Si un forfait est commis, il est en effet très probable que son auteur ne sera pas appréhendé. Si, par malheur pour lui, il est arrêté mais que le délit ne soit pas trop grave, il a de fortes chances de ne pas être poursuivi et même de retrouver aussitôt la liberté. Si ce n'est pas le cas, il sera jugé, mais la peine sera modeste et, plus grave, elle ne sera que partiellement appliquée.
Les obstacles sont tellement nombreux sur le chemin qui mène du méfait à la sanction que celle-ci n'a plus aucun caractère dissuasif. C'est donc à une inversion complète des méthodes et des mentalités qu'il faut s'attacher et le MNR entend rétablir la chaîne de la sanction qui, du délit à la peine, permet à la répression de redevenir effective.
 
Pour l'efficacité de la police
 
À cet égard, le Mouvement national républicain veut renforcer considérablement les moyens de la police pour que ceux qui commettent un crime ou un délit puissent être effectivement appréhendés. Actuellement, les policiers travaillent dans des conditions indignes. Installés dans des locaux souvent vétustes, toujours en sous-effectif, ils doivent faire, parfois sans ordre clair, le "sale boulot", sans recevoir, en contrepartie, ni soutien de leurs chefs ni appui du gouvernement. Pis, à la première occasion, ils sont pris dans le collimateur des médias et désignés comme boucs émissaires. Les membres des forces de l'ordre, qui remplissent une tâche difficile et ingrate, ont le sentiment justifié d'être à tort les "mal aimés" de la nation.
Nous voulons donc leur rendre la confiance dont ils ont besoin pour accomplir leur mission avec le plus d'efficacité possible. Pour cela, nous souhaitons que la puissance publique les soutienne et les dote des moyens les plus modernes. Le MNR entend ainsi augmenter les effectifs, élever le niveau du recrutement, perfectionner la formation, accroitre les rémunérations, améliorer les équipements et insuffler un nouvel état d'esprit qui permette à la police de devenir un véritable corps d'élite. Telle est la condition pour que le premier maillon de la chaîne de la sanction soit rétabli.
 
Pour le prestige de la justice
 
Nous proposons ensuite de renforcer le second maillon, de façon que les malfrats qui ont été arrêtés puissent être effectivement poursuivis devant la justice. Et, cette fois, c'est le fonctionnement de l'institution judiciaire que nous voulons améliorer, car elle non plus ne dispose pas des moyens nécessaires pour mener à bien sa mission. Les tribunaux sont engorgés, les magistrats, en nombre insuffisant, sont surchargés et privés des moyens modernes de travail.
Le MNR entend donc redonner à la justice ses attributs et son prestige légitime dans notre société. Vouée à une mission sacrée, exerçant le troisième pouvoir de la République, elle ne peut déroger à son rang ni faillir à son office. C'est pourquoi nous préconisons de doubler le budget de la justice, ce qui est possible sans bouleverser l'équilibre des finances publiques, compte tenu du très faible montant des crédits actuellement alloués à ce département ministériel. Avec ces nouveaux moyens financiers, il sera possible d'augmenter les effectifs de la magistrature et de doter les tribunaux des moyens de fonctionnement qui leur manquent.
 
La magistrature à sa juste place
 
Le MNR considère par ailleurs que l'institution judiciaire doit être recentrée sur sa mission première de répression des crimes et des délits. Nous ne voulons pas d'un système de gouvernement des juges qui ferait basculer la société française dans des mécanismes de juridisme formel et de jurisprudence extensive à l'américaine. Les juges ne sont pas des arbitres universels et nous entendons éviter que, par la multiplication des procédures, les magistrats ne décident de tout en lieu et place des autorités légitimes. Car, dans l'ordre républicain, c'est bien la souveraineté qui est au-dessus des juges et non l'inverse.
La justice n'a pas à se mêler de politique étrangère en engageant des poursuites contre les chefs d'État étrangers. Elle n'a pas à se substituer aux collectivités publiques en contrôlant systématiquement toutes leurs décisions. Elle n'a pas à mettre le parlement sous tutelle en censurant sous prétexte d'inconstitutionnalité, la plus petite des mesures législatives. Elle n'a pas à ruiner l'autorité hiérarchique dans l'administration en mettant en cause à tout moment la responsabilité individuelle des fonctionnaires. Elle n'a pas à organiser la vie économique en faisant jouer à tout propos la responsabilité civile des professionnels ou des entreprises dans l'exercice de leur activité.
Nous voulons que les juges soient soumis avec une plus grande rigueur aux seuls textes législatifs et réglementaires et que l'État contrôle la jurisprudence en faisant voter au besoin des lois appropriées. Dans le même esprit, les procureurs de la république resteront subordonnés au pouvoir exécutif qui sera le seul maître de la politique pénale. Les magistrats ne se substitueront pas à la police pour la conduite des enquêtes, cette dernière devant conserver toutes ses prérogatives dans le combat contre le crime et la délinquance.
Par ailleurs, si la magistrature doit être confortée dans son indépendance par rapport au pouvoir politique, nous entendons qu'elle retrouve aussi son autonomie par rapport aux lobbies. La syndicalisation de la magistrature, qui introduit l'idéologie dans ses rangs, comme c'est le cas avec le Syndicat de la magistrature, doit être proscrite.
Dans le même esprit, il est malsain que les juges se soumettent à la pression populaire en répondant aux exigences des médias. Les magistrats, y compris les procureurs, seront donc tenus à une obligation de réserve les préservant des caméras et des micros, évitant ainsi à la justice de ternir son prestige en descendant dans l'arène des polémiques publiques. De plus, la justice ne doit pas être la seule institution à jouir dans notre pays d'un statut de totale irresponsabilité. Lorsqu'un magistrat emprisonne des innocents pendant plusieurs années comme dans l'affaire d'Outreau, ou lorsqu'il libère par erreur un criminel multirécidiviste qui commet un nouveau meurtre à sa sortie de prison, il doit être sanctionné.
Ainsi recentrée, la justice pourra de nouveau jouer son rôle essentiel de défenseur des lois et de l'ordre républicain.
 
Des peines promptes et sévères
 
Une fois la police et la justice réhabilitées, la chaîne de la sanction pourra être intégralement reconstituée. C'est ainsi que les accusés comparaîtront plus rapidement devant leurs juges, ce qui mettra fin aux longues attentes toujours mal vécues tant par les victimes que par les prévenus. Certes, toute justice expéditive est néfaste, mais une justice trop lente comme celle actuellement rendue est également nocive. Nous voulons donc, pour l'efficacité du jugement, que les crimes commis ne soient pas oubliés quand tombe la sentence. Encore faut-il que les peines prononcées soient plus sévères.
Aussi le MNR propose-t-il que l'échelle des sanctions soit redéfinie dans le sens d'une plus grande répression et que la marge d'appréciation des juges dans le choix des peines à infliger soit par ailleurs réduite. En effet, si les coupables ne sont plus victimes de la société mais responsables de leurs actes, ce sont moins les hommes eux-mêmes que leurs méfaits qui doivent être jugés. Dès lors, le caractère subjectif des jugements se trouvant limité, la fourchette des peines prévues par la loi pour chaque crime ou délit peut être resserrée d'autant.
Enfin, pour assurer la complète cohérence de la chaîne de la sanction, le MNR préconise que les sentences prononcées soient effectivement appliquées et que les réductions de peine et surtout les permissions de sortie soient nettement limitées.
 
Des prisons modernes et adaptées
 
Dans cette perspective, nous voulons moderniser les établissements pénitentiaires, encore trop vétustes, et construire de nouvelles prisons de façon à augmenter le nombre total de places et à pouvoir ainsi incarcérer tous ceux qui devraient être condamnés. Il est en effet absurde que, faute de places disponibles, tous les moyens soient utilisés pour ne pas envoyer les délinquants en prison ou pour les en faire sortir au plus vite. Renoncer aux poursuites, multiplier les peines de substitution, pratiquer massivement les remises de peine, élargir les grâces présidentielles, tout semble bon pour limiter le nombre de prisonniers.
Certes, une population carcérale importante n'est pas un signe de bonne santé pour un pays, mais vouloir la réduire artificiellement est aussi absurde que de casser le thermomètre plutôt que de faire baisser la fièvre : l'effectif des détenus diminuera quand le crime reculera. Pour l'heure, il progresse, aussi le MNR demande-t-il que le nombre des places de prison soit augmenté à proportion. De même qu'il est partisan d'améliorer la dure condition des gardiens, tant en ce qui concerne leur rémunération que leur statut.
Nous proposons par ailleurs que le système carcéral prenne en compte la nature des condamnés et sépare mieux les criminels, les grands et les petits délinquants ainsi que les récidivistes, de ceux qui purgent une première peine. Il est en effet essentiel d'éviter, comme c'est trop souvent le cas actuellement, que la prison ne pousse les délinquants à s'installer dans le monde du crime. Par ailleurs, la formation et le travail des détenus devront être généralisés pour ne pas développer chez eux le goût de l'oisiveté et un sentiment d'inutilité, mais plutôt pour les préparer à leur réinsertion dans la société.
 
Pas d'impunité pour les mineurs
 
Nous proposons en outre de créer des établissements spécialisés pour accueillir les mineurs délinquants. Car il n'est d'autre méthode, pour enrayer le développement de la délinquance juvénile, que de pratiquer, comme pour les adultes, une politique de prévention et de répression. Les sanctions pénales seront donc elles aussi renforcées en direction des mineurs qui ne pourront plus se réfugier derrière leur jeune âge pour revendiquer l'impunité. Encore faut-il que les peines infligées aux plus jeunes puissent être purgées dans des établissements adaptés, où tout doit être prévu pour leur redonner le sens moral et les moyens de trouver une place dans la société.
 
La peur pour tous les criminels
 
Ainsi, la chaîne de la sanction se trouvant pleinement rétablie, l'idée bénéfique de la quasi-certitude du châtiment pour les crimes et les délits commis s'inscrira dans l'esprit de tous. La police et la justice étant de nouveau craintes, la peur changera de camp. Elle quittera celui des honnêtes gens pour gagner celui des criminels qui seront pourchassés partout et sans discrimination. Qu'il s'agisse de voyous étrangers ou de politiciens corrompus. Avec nous, la loi s'imposera partout et pour tous avec la même rigueur.
Telle est la politique que le Mouvement national républicain entend mener pour assurer le règne du droit et de l'ordre. Une politique qui fera reculer la barbarie et la décadence, car la lutte contre le crime et l'insécurité est un combat pour la civilisation
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